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Gagner en performance grâce à une gestion documentaire maitrisée

Gagner en performance grâce à une gestion documentaire maitrisée Date de rédaction : 5 avril 2022 Dans un contexte d’accroissement exponentiel de l’information, la gestion documentaire est une question délicate. Toute organisation est concernée par la problématique de la gestion de l’information ; la gestion documentaire en est le 1er composant incontournable. Avez-vous connaissance de tous les enjeux d’une bonne gestion documentaire ? Selon l’Association Information et Management (AIM), un employé passe en moyenne 7h30 par semaine à chercher un document (numérique ou papier) sans la trouver ! Tout ce temps perdu qui n’est pas mis à profit est non seulement coûteux pour les entreprises mais également nuisible à son efficacité et sa performance. Montre-moi ta gestion documentaire, je te dirai quelle est ton efficacité organisationnelle ! Il est de fait notable que beaucoup de structures en sont encore au bricolage de leur serveur de fichiers. Les cas les plus extrêmes ont un éclatement de leurs ressources documentaires. Pour certains, des données essentielles peuvent ne figurer que sur le disque dur du poste de l’utilisateur ! Pour les cas carrément alarmistes, ces documents ne sont même pas sauvegardés ! GESTION DOCUMENTAIRE, DE QUOI PARLE-T-ON ? La gestion documentaire est un rouage essentiel du système d’information. C’est le réservoir de documents de l’entreprise pour gérer son activité et remplir ses objectifs. L’ensemble constitue son ou ses fonds documentaires. Toute structure dispose nécessairement d’un fond documentaire. A minima celui-ci est composé de documents comptables (facturation, charges sociales et fiscales…). Même en micro-entreprise ou en association la tenue d’une comptabilité élémentaire est exigée. La gestion documentaire est l’art de bien classer, organiser et gérer ses documents, produits ou reçus dans le cadre de l’activité de l’organisation, quelle que soit sa matérialité (papier ou électronique) à n’importe quel moment. LE CYCLE DE VIE DU DOCUMENT, NOTION PRÉALABLE ESSENTIELLE La dimension importante à considérer pour bien appréhender la gestion documentaire est le cycle de vie du document. Un document nait, vit et meurt. En bref, selon le stade de vie du document sa gestion sera différente. L’utilisation d’un document, sa finalité et son accès ne seront pas forcément les mêmes selon le stade de vie ; la valeur d’un document évolue avec son cycle de vie. Le schéma ci-dessous donne un aperçu explicite du cycle de vie du document : Le cycle de vie du document se déroule en 5 temps. La théorie des 3 âges des archives, concept plus ancien, reste fondamental dans la compréhension d’une bonne gestion documentaire. Temps 1. Création du document Le document est au stade de brouillon. Son contenu est mouvant. Même si c’est un document de travail, il doit être accessible facilement au(x) rédacteur(s) et donc obéir aux différentes règles le permettant.Le document de travail change de statut au moment de sa validation. Temps 2. Validation du document La validation marque le document dans sa version définitive. Il ne doit plus être modifié à moins de générer une nouvelle version. Temps 3. Utilisation active Le document est utilisé très régulièrement et circule. Il est utile à la gestion courante de l’entreprise (archives courantes). Le document est à portée de main : très facile d’accès en quelques clics ou à portée de main sur le bureau. Temps 4. Utilisation ponctuelle Le document est utilisé ponctuellement (archives intermédiaires).A ce stade, le document est conservé en cas de besoin, il reste accessible mais n’est pas sous la main (armoire dans le bureau, local proche). Ce temps de conservation est déterminé par le délai d’utilité administrative (D.U.A.). Le document peut être utilisé en cas de besoin, par exemple en cas de contrôle URSSAF ou fiscal (délai de prescription). Temps 5. Sort final du document A l’issue du D.U.A. le document est soit conservé à des fins de mémoire d’entreprise, d’intérêt historique ou de recherche ou est détruit (archives définitives).Si l’organisation est soumise à l’archivage public, toute destruction de document doit être soumise au préalable à l’accord des archives départementales. UNE BONNE GESTION DOCUMENTAIRE PRODUIT PLUSIEURS EFFETS DE LEVIER PLUS D’EFFICIENCE ET DE RÉACTIVITÉ GRÂCE À Moins de temps passé à la recherche documentaire. Et oui car pendant que vous cherchez, vous perdez du temps ! Trouver le document recherché ! Ca à l’air évident mais qui de vous n’a jamais été concerné ? « Où est ce document ? Je suis sûr qu’il était classé là ! ». Une recherche plus facile. Ce n’est pas tout de trouver mais si en plus c’est simple, c’est du stress en moins ! UNE QUALITÉ ACCRUE GRÂCE À Des informations plus pertinentes Des documents plus fiables. Ne vous est-il jamais arrivé de communiquer ou présenter un document qui n’est pas la dernière version et donc obsolète, voire totalement erroné ? UNE CRÉATION DE VALEUR PAR Un fond documentaire riche. Une plus grande créativité et innovation. Une plus grande intelligence collective : amélioration du partage des connaissances, capitalisation des bonnes pratiques et du savoir facilités. UNE FLUIDITÉ DES CIRCUITS ET FLUX GRÂCE À Une amélioration du travail collaboratif (groupware). A une meilleure circulation de l’information. Au workflow (automatisation des processus). A une cohérence du système d’information. UN ENGAGEMENT INTENSIFIÉ PAR Une culture d’entreprise grâce à la centralisation et formalisation. Une progression de la notoriété de l’organisation grâce à une image de réactivité et d’efficience. UNE CONFORMITÉ RESPECTÉE PAR Le respect des obligations de conservation et d’accès aux documents (contrôle fiscal, direction du travail, CNIL…). Une conformité au RGPD facilitée. DES RISQUES RÉDUITS PAR L’absence de pénalités financières. Une meilleure sécurité des documents et données. La gestion et maîtrise des erreurs : dans l’activité, la fiabilité, la stratégie… Une meilleure image : image d’une organisation de confiance, fiable et réactive. UNE RENTABILITÉ AUGMENTÉE PAR Un coût de stockage amoindri : moins d’espace de stockage électronique ou physique et aussi souvent synonyme d’économie. Stocker coûte ! Des temps de recherche réduits. UNE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE AMÉLIORÉE Impact sociétal : prendre conscience des enjeux du numérique. Préserver l’environnement : ne conserver que l’utile ! Doit-on le rappeler ? Le stockage numérique pollue ! CARACTÉRISTIQUES D’UNE BONNE GESTION DOCUMENTAIRE Centraliser la gestion de l’information En cas d’organisation de l’information en

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Les digital workplaces : le bureau du futur dès aujourd’hui

Les digital workplaces : le bureau du futur dès aujourd’hui Date de rédaction : 10 décembre 2021 Le contexte actuel de crise sanitaire aura sans nul doute propulsé sur le devant de la scène professionnelle les digital workplaces (DW). Elles sont apparues comme la solution pour assurer une continuité du travail à distance. Mais concrètement, de quoi parle-t-on ? La croissance des digital workplaces (DW) ou environnements numériques de travail s’est effectuée sous l’impulsion du besoin impérieux du télétravail. Mais les digital workplaces sont bien plus qu’un outil de travail à distance ! Elles sont de puissants leviers d’efficacité et de rentabilité pour les organisations. Qu’est-ce qu’une digital workplace ? Une digital workplace désigne en réalité une plateforme numérique qui centralise plusieurs outils interreliés. Savez-vous ce qu’est une digital workplace ? Quelles en sont les bénéfices ? En quoi est-ce intéressant pour votre organisation ? Quels sont les facteurs clé de réussite ? Les outils de communication synchrones ou asynchrones : messagerie instantanée, RSE (Réseau Social d’Entreprise), outils de visioconférence, messagerie électronique, etc. Les outils bureautiques : la suite Office 365 reste encore très utilisée. La gestion documentaire : souplesse dans l’organisation documentaire et la gestion des droits des utilisateurs, module de recherche optimisé grâce aux métadonnées, fonctionnalités de worflow (gestion des flux). Les applications métiers et/ou externes peuvent être également reliés. Les définitions peuvent légèrement variées mais toutes ont en commun le fait de dépasser la seule fonctionnalité du cloud (stockage à distance). Les déclinaisons les plus complètes du concept de DW intègrent des outils d’origine externes offrant ainsi à l’utilisateur une plateforme de travail numérique unique et complète. Plus précisément, on met à profit l’interopérabilité des outils par des API (Application Programming Interface). Grande tendance qui va s’accentuer dans les années à venir, l’interopérabilité apporte de la fluidité entre les différents outils.  Comme vous en entendrez parler de manière plus intensive en 2021, la tendance est à l’interopérabilité ! Et les digital workplaces s’inscrivent dans cette tendance également. Les avantages Les DW, puissant levier de productivité et de qualité, permettent de : Capitaliser l’information en optimisant la gestion documentaireLa DW permet une meilleure exploitation des ressources informationnelles existantes, formelles ou informelles. Il est possible de tirer profit de la mémoire de l’entreprise sous toutes ses formes (gestion des connaissances). Optimiser la rechercheTrouver rapidement la bonne information ou le bon document. Dépasser les bénéfices de la GED (Gestion Electronique de Documents)La mise en place d’une DW peut intégrer une GED mais c’est bien plus que cela grâce à la dimension collaborative et l’imbrication d’autres outils. Gagner en efficacité individuelle et collectiveLes DW permettent de travailler efficacement seul mais aussi en équipe. Alors que la centralisation des documents sur un serveur bureautique ne permettait pas de travailler à plusieurs de manière simultanée sur un même document, les DW offre cette souplesse. Développer l’intelligence collectiveDevenir une organisation apprenante par une meilleure gestion de la dimension collaborative et la capitalisation des connaissances (knowledge management). S’affranchir des contraintes spatiales et temporellesLes DW sont un atout pour faciliter le télétravail mais également très utiles pour les travailleurs itinérants. Améliore la communication interneOutils de communication synchrones ou asynchrones, intranet, travail collaboratif offrent de multiples vecteurs pour favoriser la communication entre les collaborateurs. Etablir des processLes DW propose une dimension workflow. Les facteurs clé de réussite Le passage à une DW ne s’improvise pas ! Même si a priori les DW semble être un sujet à porter par les DSI (Directions des Systèmes d’Information), elle concerne toute l’organisation. C’est un projet transversal qui va impacter les méthodes de travail de chaque utilisateur. Tous les services sont donc concernés. Après validation par la Direction d’orienter l’entreprise vers une DW, celle-ci doit être active pour porter le projet. De la méthode avant tout ! Il convient d’établir une feuille de route et de baliser le projet en grandes étapes : 1ère étape : état des lieux et analyse des besoins > Aspect technique :Réaliser un état des lieux de l’architecture fonctionnelle et technique : réseau interne, connexions internet, débit bande-passante qui doit pouvoir supporter le trafic, logiciels, équipements utilisateurs.> Aspect fonctionnel : analyse du besoin– Identifier les profils (persona) : qui ?– Identifier les besoins : quoi ?– Dessiner la cartographie des outils : comment ?– Penser la chaine de traitement de l’information et au cycle de vie des documents 2ème étape : établir une gouvernance de l’information > Organiser sa gestion documentaireAfin d’optimiser la recherche, il est nécessaire d’anticiper :– Des plans de classement, arborescences ou organisation documentaire– Une charte de nommage– Les métadonnées utiles à la recherche> Associer les utilisateurs ou les directions des différents services> Observer, rendre compte des processus et objectifs de l’organisation> Intégration des outils bureautiques> Rédiger un cahier des charges fonctionnel et technique 3ème étape : choix de la solution > Analyser les fonctionnalités de chaque solution.> Veiller à une interopérabilité des outils bureautique utilisés dans l’entreprise> Analyse de la sécurité> Etudier les coûts> Anticiper l’éventuel nécessité de sortir de la plateformeModalité(s) d’export et de récupération des documents et données. 4ème étape : déploiement > Trier (archiver, supprimer) avant migrationStructurer la gestion documentaire et bien classer.> Penser à l’archivage en conformité avec la règlementation et les normes en vigueurRGPD, archives publiques.> Informer et former les utilisateurs> Sensibiliser les utilisateurs aux questions de sécurité 5ème étape : mise en œuvre > Accompagner les utilisateurs sur la duréeMême si les DW ont une prise en main très intuitive, il est nécessaire d’accompagner les utilisateurs dans l’appropriation afin aussi qu’ils en saisissent tout l’intérêt et le potentiel.> Accompagner au changementS’adapter selon la culture d’entreprise ou le secteur d’activité.> Promouvoir une gestion et un comportement écoresponsable> Canaliser le shadow ITIl est intéressant est de permettre le développement de pratiques innovantes spontanées mais avec un balisage pour permettre la remontée de ces pratiques afin de les étendre si elles sont bonnes ou de les arrêter en cas contraire. Les points de vigilance Choisir une solution adaptée aux besoins et contraintes de l’organisation Ne pas sous-estimer la dimension technique Anticiper les questions de sécurité Accompagner le déploiement de la solution Le marché des DW Chaque solution a des contours qui peuvent

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RGPD… une révolution, vraiment ?

RGPD… Une révolution, vraiment ? Date de rédaction : 18 décembre 2020 En France, la protection des données n’est pas une idée si nouvelle que ça. En effet, cela fait 40 ans que cette préoccupation existe en France depuis la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ; donc une naissance aux prémisses de l’informatique et qui a impulsé la création de la CNIL. « Et bien pourquoi le RGPD me diriez-vous ? » Le RGPD est une obligation au niveau européen et plus précisément pour le monde entier dès lors qu’elle touche les données personnelles d’un résidant européen. Donc le changement est d’abord de taille : tout le monde est concerné, même Google, Facebook et autres acteurs du numérique loin de nos frontières européennes. Le 2ème changement notable est de forme. Les obligations prennent désormais une autre forme : sous le nom d’ « accountability », entendez « responsabilité », il s’agit de l’organisation que vous devez mettre en place afin de respecter cette nouvelle réglementation. Sans vouloir être alarmiste, si vous n’êtes pas en conformité avec le RGPD, nous vous invitons à le faire le plus rapidement possible. Le nombre de réclamations et de plaintes auprès de la CNIL est en nette tendance à la hausse ! Comme le dit le vieil adage, mieux vaut prévenir que guérir ! Qui est concerné par le RGPD ? Le RGPD impacte toute les organisations qui traitent des données personnelles d’individus résidant en Europe. Qu’entend-t-on donc par « données personnelles » ?Il s’agit de données permettant d’identifier une personne humaine, de manière directe (nom, prénom…), ou indirecte (n° de sécurité sociale, adresse…). Toute structure professionnelle, bénévole, privée ou publique et quelle que soit sa taille est concernée dès lors qu’elle stocke, traite ou transmet des données personnelles d’un résidant européen. Que cette structure soit en Europe, en Chine ou en Arabie Saoudite, c’est pareil ! Vous êtes concerné si vous êtes artisan, commerçant, micro-entrepreneur (ex autoentrepreneur), en profession libérale, chef d’entreprise de 2 salariés ou plus. Si vous ne traitez que des données relatives à d’autres organisations sans donnée nominative ou permettant d’identifier un individu, vous n’êtes pas concerné mais dès lors que vous y ajoutez le nom d’un dirigeant ou encore que vous ayez un salarié (données du salarié), vous êtes sous la coupe du RGPD ! Dernier point important, vous êtes concerné par le RGPD quel que soit le support de vos données personnelles : papier ou électronique ! Comment se mettre en conformité avec le RGPD ? 3 étapes essentielles 1. Désigner un pilote : le délégué à la protection des données (DPO) Obligatoire seulement si vous êtes un organisme public ou une structure gérant des données personnelles à grande échelle ou concernant des données sensibles (voir paragraphe). Cette désignation doit être déclarée sur le site de la CNIL. Si vous n’êtes pas concerné par cette obligation, il est tout de même vivement conseillé d’attribuer cette tâche à quelqu’un en particulier dans votre entreprise. Par ailleurs, il est possible d’externaliser ce rôle. 2. Cartographier vos traitements de données personnelles Quels types de données utilisez-vous ? Pourquoi en avez-vous besoin ? Comment les utilisez-vous ? Où sont stockées vos données personnelles ? Qui y a accès ? Pendant combien de temps les conservez-vous ? Il s’agit essentiellement de répondre à ces questions et de le formaliser dans un registre (document word ou excel) qui doit être maintenu à jour. En cas de contrôle de la CNIL, ces documents vous seront demandés. 3. Action ! Triez vos données et ne conservez que l’essentiel ! Etablissez vos mentions d’informations sur tous vos supports (site web, formulaire en ligne ou papier…) Identifiez les fondements juridiques de l’utilisation de ses données (intérêt légitime, obligation légale,…). Formalisez les modalités de droit d’accès à leurs données des personnes concernées (droit de consultation, de modification, de portabilité et de retrait du consentement). Identifiez les mesures de sécurité de protection de ces données (anti-virus, cryptage…). Si vous avez des sous-traitants qui utilisent vos données personnelles, assurez-vous de leur conformité. Si vous êtes victime d’un piratage de vos données personnelles, vous avez 72 heures pour le déclarer à la CNIL. Cas particulier des données sensibles ou à risque Une donnée est dite sensible ou à risque si elle concerne : Des données concernant des mineurs ; Des données médicales ou concernant l’orientation sexuelle ; Des données génétiques ou biométriques ; Des données révélant une appartenance syndicale, religieuse, philosophique ou ethnique ; Un traitement utilisant un numéro d’inscription des personnes au répertoire national d’identification des personnes physiques ; Un traitement concernant la sureté de l’Etat ; Une infraction ou condamnation ; Un traitement de surveillance systématique ; Des transferts en dehors de l’Union Européenne Si la structure traite des données sensibles elle doit répondre à des obligations supplémentaires : Demander une autorisation préalable dans certains cas précis. Déclarer ses fichiers auprès de la CNIL ; Faire une étude d’impact sur la protection des données (PIA). Des bénéfices derrière la contrainte Le RGPD apparaît tout d’abord comme contraignant mais il a le mérite d’apporter quelques plus-values : Vous augmentez votre crédit de confiance auprès de vos clients, usages, partenaires, salariés… Votre image est valorisée. Vous avez une meilleure visibilité et donc un meilleur contrôle de vos données. Par le tri de vos données, vous économisez de l’espace (disque et physique) et vous simplifiez votre système d’information. Vous anticipez les problèmes de sécurité. Vous augmentez votre efficacité commerciale (moins d’hard bounces lors de vos mailings !). Au-delà de l’obligation, le RGPD c’est surtout l’occasion de mettre à plat vos données et de bien structurer vos bases de données. Tout n’est pas utile à saisir et conserver. Cela vous permet de revoir votre fonctionnement. Pour plus de détails, consulter le site de la CNIL.

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« Vœux » tout savoir !

« Vœux » tout savoir ! Date de rédaction : 15 novembre 2019 Réponses à toutes vos questions sur les cartes de vœux ! La pratique des meilleurs vœux est loin d’être récente mais son appellation a évolué au fil du temps. Avant de parler de carte de vœux, la coutume était axée autour de la visite : rendre visite à quelqu’un pour lui souhaiter le meilleur pour l’année à venir. Coutume contraignante à une époque où la mobilité était difficile, la carte de visite est apparue pour facilité la vie de chacun. L’arrivée du timbre a ensuite permis sa prolifération. De modalités ou de nom différent, la tradition des souhaits pour une bonne année existe depuis des siècles. Si cette coutume demeure aujourd’hui c’est qu’elle a un sens. La carte de vœux formalise un message d’attention, de sympathie, d’amitié ou d’amour. Elle permet de faire le bilan du passé, de clôturer l’année et de présager de l’avenir sous de bons augures. Elle intervient au bon rappel des liens passés et entretient des liens parfois distendus au fil du temps tout en étant le témoin d’une époque. Certaines cartes sont un marqueur temporel et historique ; en témoigne cette carte de 1917 : Enfin elle est riche en symboles : gui (symbole d’union), corne d’abondance (symbole de réussite et de profit) ou une symbolique de Noël, de moments festifs, de l’hiver pour marquer le rassemblement et la transition. Elle illustre une période clé, de transition : la fin d’année et le début de l’année suivante. Elle peut être le point de départ pour de nouveaux défis, de nouveaux engagements ! Dans l’inconscient collectif, c’est un renouveau sous le sceau de la joie. Si l’année a été médiocre, on repart sur des bases saines. Une carte de vœux ! Quel intérêt ? Adresser ses vœux à quelqu’un n’est pas anodin, au-delà du fait d’encourager et de soutenir le bonheur de votre destinataire, vous permettez que le lien existant entre vous demeure. Dans un contexte d’entreprise, vous signifiez donc à votre destinataire (client, partenaire, collègue, fournisseur) votre souhait d’entretenir une relation durable et paisible. Pour les plus grosses structures, ne négligez pas les vœux en interne : c’est le moment de souder les équipes, favoriser la cohésion interne, faire le point sur l’année passée et présenter les objectifs de l’année à venir. N’oubliez pas, qu’au final, quel que soit le contexte, adresser ses vœux c’est témoigner un geste d’attention à l’autre. Ce point est d’ailleurs essentiel, votre carte de vœux témoigne de votre volonté de garder le contact. La carte de vœux ne doit pas être perçue comme commerciale ou intéressée. Mettez-y une touche de votre personnalité ! de l’humour, un ton  décalé … Quel est le bon moment pour adresser ses voeux ? L’idéal est d’adresser ses vœux entre Noël et le Nouvel An mais pas de panique on a jusqu’au 31 janvier. Quel est le format privilégier ? Par souci d’économie et de facilité, les vœux sous la forme électronique sont désormais les plus courants. Du coup, adresser ses vœux aujourd’hui sous un format papier devient désormais original. Alors la vôtre sera-t’elle print ou digitale ? Et pourquoi pas les 2 ! Selon votre destinataire, vous pouvez privilégier un format ou l’autre. Des clients, partenaires ou fournisseurs importants pourront faire l’objet d’une attention particulière avec un format papier : un calendrier ou un objet utile (stylo, clé USB ou encore plus original !). Le support peut faire apparaitre un QR code qui renverra sur une carte de vœux électronique animée ou une vidéo. Les contraintes principales du format papier est le coût, les délais et le routage à organiser. Par contre, l’effet peut être plus immédiat et la personnalisation du message plus facile. La matérialisation du support vous garantit plus de pérennité. Un format numérique sera plus rapide à diffuser et, pour une diffusion massive, nettement moins coûteux. L’originalité peut être sur un effet d’images animées ou de vidéo. Par contre, à l’heure de l’infobésité, votre message risque de passer inaperçu… et même pire être pris pour un spam. Afin de vous assurer que votre message est lu, l’idéal est d’utiliser des outils d’emailing comme mailchimp par exemple. Et pourquoi ne pas coupler ces bons vœux par une invitation conviviale où il sera plus facile d’établir un contact en direct. La galette des rois peut être une occasion toute trouvée ! Les petits trucs à penser avant la mise à feu… N’oubliez pas de contrôler vos données avant envoi. L’idéal est d’associer votre envoi à votre fichier client (mailing ou publipostage). Les vœux peuvent être envoyés comme une campagne de mailing et même intégrer une personnalisation. Le mailing vous permettra de savoir si votre destinataire a lu votre mail. Prévoir plusieurs types de message : les vœux, les remerciements simples et les remerciements associés aux vœux. Alors faites vos vœux ! Il n’est pas encore trop tard pour s’y mettre ! Besoin d’un coup de pouce ? N’hésitez pas à nous contacter !Quel que soit votre choix, nous pouvons vous accompagner depuis la réalisation jusqu’à sa diffusion. contact@s-sens-stratege.com – 06 85 23 40 61 Dernier conseil bonus ! De notre côté, on vous souhaite que tout se passe bien… ne pas faire trop guindé… https://youtu.be/gsWNdXIt_QQ Et ne pas prendre trop de risque pour ces fêtes de fin d’année… https://youtu.be/o7CUmHpjLuY

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Êtes-vous prêt pour « mobile first » ?

Êtes-vous prêt pour « mobile first » ? Date de rédaction : 28 août 2018 Bien plus impactant que le passage à l’an 2000, la modification prochaine de Google vers le « Mobile fisrt » redistribuera les classements des recherches des internautes. Votre site risque t-il de passer à la trappe ? Allez-vous devenir invisible aux yeux de Google après sa prochaine révolution ? Les conséquences de l’usage croissant du mobile C’est officiel aujourd’hui, on consulte plus Internet à partir d’un mobile que d’un ordinateur : plus de 2 français sur 3, soit 67 %. C’est donc quelque 37,6 millions de français âgés de plus de 11 ans qui ont fait ce choix ! (source : Médiamétrie, juin 2017). Les conséquences de ces évolutions de pratiques avaient déjà orientées le paysage web vers une compatibilité mobile. On savait que le smartphone prenait une part grandissante de l’ensemble des navigations sur internet et qu’une version mobile de son site était préconisée mais ce sera désormais bientôt incontournable si l’on veut toujours voir apparaître son site dans les résultats de recherche de Google. Google prend acte ! En effet, une 2ème conséquence majeure, mais transparente pour les internautes, va s’opérer prochainement. Aujourd’hui Google se base sur la version desktop (recherches faites à partir d’un ordinateur) pour afficher ses résultats de recherche. Bientôt le célèbre moteur de recherche se basera uniquement sur la version mobile, d’où la nécessité d’avoir un site internet compatible. Google a déjà repoussé la bascule en 2017 mais cette fois-ci il faut se tenir prêt pour 2018 ! En matière de référencement, quelques changements sont annoncés comme par exemple un poids équivalent de pertinence qui sera donné au contenu caché (comme les menus en accordéon) alors que ce n’est pas le cas aujourd’hui. Les équipes de Google se montrent néanmoins rassurantes en signalant que le grand changement se réalisera par paliers et que les professionnels et internautes seront tenus informés. Mais nous vous conseillons de vous préparer dès aujourd’hui si votre site n’est pas compatible pour les mobiles. La meilleure stratégie à adopter est celle du site responsive design. A partir de la même adresse, un site unique dont le contenu s’adaptera à la taille de l’écran. Mais encore… Cette évolution technologique va sans nul doute accentuer la porosité de la frontière entre le online et offline orienté vers une stratégie omnicanale (par exemple utilisation de QR code sur des supports print). Vous souhaitez créer ou refondre votre site en responsive design, contactez-nous :06 85 23 40 61contact@s-sens-stratege.com

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Facebook, le nouveau média ?

Facebook, le nouveau média ? Date de rédaction : 16 mai 2017 Facebook, Acteur Majeur De L’éditorialisation ?! Qu’on se le dise, Facebook a 13 ans, un âge symbolique où surgit la première crise d’adolescence ! C’est l’âge de l’entre-deux, entre l’enfance et le monde adulte, l’âge des premiers choix… D’ailleurs, qui se souvient de ses premiers clics sur Facebook ? Rappelez-vous… https://youtu.be/bVGEX4t6ruY?si=tuUE_hNR0zeo7a1I Jerome Commandeur « Facebook » Facebook a grandi en écho aux progrès technologiques. Souvenez-vous, lorsque les smartphones avec appareil photo intégré se sont répandus, ce fut l’explosion du selfie avec comme nouveau critère artistique des photos avec la bouche « en cul de poule » ! Et bien c’est précisément à ce moment là que le diktat de l’image a commencé sur les réseaux sociaux ! Bon, il y a eu bien sûr aussi les photos un peu gênantes lors de moments festifs… Bref, on l’aura compris Facebook distille beaucoup de contenu personnel, voire un peu trop… La leçon de tout ça, c’est 1/ un contenu pauvre 2/ la force croissante des images. Naturellement, avec les évolutions technologiques, les vidéos amateurs ont suivi le mouvement. Mark Zuckerberg et ses acolytes veillant aux grains ont constaté l’efficacité et le pouvoir important de l’image. Les images génèrent du trafic et de l’engagement. Tout ceci contribuant à l’avènement de la société de l’image dans laquelle nous sommes aujourd’hui et qui ne semble pas prête de s’arrêter. J’en veux pour preuves les nouveaux réseaux sociaux qui  ont émergé uniquement basés sur l’image : Pinterest, Instagram, Snapchat… et qui ont un retentissant succès chez les millenials. « Les articles, c’est dépassé. En 2020, il n’y aura plus que des vidéos sur les plateformes. »? octobre 2016 Maxime Barbier co-fondateur de MinuteBuzz Mais aujourd’hui il se passe un phénomène nouveau… Le succès de l’image sous son format vidéo conduit des esprits créatifs à générer de nouveaux contenus. Anecdotiques, humoristiques, décalés… voire racoleurs, ces contenus ont une tendance à la viralité, au buzz, au partage en masse. C’est la recette appliquée par Topito (tops sous format vidéo) ou MinuteBuzz qui excellent dans le marketing viral (ou buzz marketing). Le format efficace est court et rythmé dans la lignée du snacking content (vite ! vite !). Sa durée est en général inférieure à 2 minutes. Le temps des vidéos amateurs, filmés à la verticale (quoi ?!… vous le faites encore !), n’est plus la référence sur les réseaux sociaux, à moins qu’elles soient reprises elles-mêmes dans une autre vidéo… Nous baignons dans le web 3.0, dit le « web sémantique », orienté savoir. On parle aujourd’hui d’éditorialisation. Les contenus ne sont pas figés mais mouvants, tantôt repris, agrégés, commentés et partagés. D’ailleurs Brut l’avoue à demi-mots (voir le podcast Atelier des médias, 8 avril 2017 : « Brut, 4 mois, 120 millions de vues sur Facebook ») qu’ils n’ont pas le temps de demander le droit des images ! Quid du droit à l’image dans ce nouveau modèle médiatique qui tend à s’imposer ?! Bon je m’éloigne… https://youtu.be/vLCIsf5WaG0https://youtu.be/eCMdnIyeSLE C’est ainsi qu’on voir émerger le renouveau des médias. Désormais au carrefour du journalisme et de la communication, on trouve Brut : un contenu informatif mais toujours avec un angle décalé ou tranché.  Novateur aussi sur sa forme il adopte le carré pour les réseaux sociaux (et plus pratique pour les téléphones !) et impose le sous-titrage pour les nombreux utilisateurs ne mettant pas le son (c’est plus discret quand on est au travail ! 😉 ). Pour aller plus loin : lire l’article de Télérama « Brut se taille une place de choix sur les réseaux sociaux » (mars 2017) A en juger la publication de vidéos par France Inter, par exemple, sur Facebook, on n’est pas loin de considérer ce réseau social comme un relais d’informations, un média crédible. Alors à l’avenir quand mes enfants me diront : « Mais je l’ai vu sur Facebook ! », je serai tentée de les croire… Les vidéos virales se professionnalisent donc. Mais qu’en est-il côté financement ? Le modèle économique reste souvent le même : la publicité native (native advertising). Il s’agit d’explorer le brand content, de créer un contenu à forte valeur : attractif, divertissant, informatif le tout en quelques secondes. Facebook est le chef d’orchestre, celui par qui tout est arrivé, ou plutôt désormais la place publique où tout se joue. Facebook a désormais une nouvelle force d’attraction, celle d’un contenu informatif, attractif et pertinent, je ne serai pas étonnée de voir de nouveaux internautes débarquer sur Facebook uniquement pour son contenu mais de là à le rebaptiser NewsBook… Les autres réseaux sociaux suivront le mouvement et contribueront sans nul doute à redessiner le paysage médiatique de demain. « Il va falloir sortir de cette vision bien définie du journalisme, surtout que l’information est produite aujourd’hui partout, notamment sur Facebook. Avec cette multiplicité des modèles sur Internet, la question est dorénavant de savoir où l’information est produite, où elle est consommée et comment l’on peut y ajouter de la valeur ajoutée. » Nicolas Kayser-Bril co-auteur du rapport « Médias : nouveaux modèles économiques et questions de déontologie »

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